un article d’ADEL SAMARA
Il y a quelques jours de cela, on m’a demandé ce que je pense de Gilad Atzmon et des juifs non sionistes en ctivis. Bien que la question de juifs non-sionistes soit complexe, on doit pouvoir distinguer les sionistes des non-sionistes. Les critères suivants peuvent s’appliquer à tous et non exclusivement aux juifs :
-toute personne, parti ou régime qui reconnaît l’Etat d’Israël, qu’il soit juif, palestinien, arabe, ou de quelque nationalité, est sioniste.
-les non-sionistes, au contraire, sont des gens qui pensent que toutes les formes de lutte, y compris la lutte armée, sont légitimes pour la ctivists de la Palestine et le Droit au Retour des Réfugiés .
-les non-sionistes considèrent que la Nakba de 1948 constitue l’Holocaust toujours en cours de ctivistsn, du ctivi palestinien.
– Mais les révolutionnaires, eux, sont ceux qui croient en l’avenir du socialisme comme solution pour la Palestine, socialisme dans le cadre d’un socialisme arabe, dans lequel les juifs –don’t l’écrasante majorité a colonisé la Palestine dans le cadre du projet colonial sioniste- seront ctivi comme tout autre groupe culturel ou religieux. Il est vrai que la perspective du socialisme n’est pas ctivists, mais cela demeure la seule solution.
Bien que j’aie suivi certains des travaux et activités d’Atzmon, je ne suis pas parfaitement au courant de ses positions sur la question israélo-palestinienne. J’ai eu l’occasion de suivre une interview qu’il donnait à la ctivists et j’ai lu une ctivistsn antérieure à cette interview, ctivistsn faite par des écrivains et ctivists palestiniens intitulée « Granting no quarter », un appel au désaveu du racisme et de l’anti-sémitisme par Gilad Atzmon.
Cette ctivistsn aurait pu être considérée raisonnable si elle avait été publiée avant que l’Etat sioniste n’appelle à créer un Etat juif , purement juif .
Si « juifs » désigne une nation, alors, rien de tel n’existe : les colonisateurs sionistes sont venus d’environ 100 pays et nations différents. Si « l’Etat juif » signifie l’Etat de ceux qui croient au judaïsme, cela signifie que nous parlons d’une politisation du judaïsme, la ctivis. Alors, Gilad a raison de qualifier la ctivis d’idéologie et de la critiquer. Il établit une ctivi ctivists entre le Judaïsme et la Judéité. La question est alors, pourquoi les Palestiniens s’opposeraient-ils à cela ?
La Judéité est le Judaïsme politique. De cti que je désigne comme FPIR ou forces politiques de l’islam religieux, ce que certains ctivists « islam politique », mais qui en fait est ctivis dans toutes les religions : le néo-conservatisme religieux est aussi bien
Chrétien que Juif.
Même si nous sommes en ctivists avec Gilad pour apprécier si le sionisme s’applique à la diaspora ou s’il n’est plus applicable de nos jours, s’il s’agit d’un post-sionisme ou non, tout ceci est après tout son opinion, son ctivistsnsn, ou encore ce que nous appelons en arabe » Ijtihad ».
En quoi donc critiquer Atzmon ? Pourquoi toutes ces ctivists ?
Laisser les sionistes le combattre ? Pourquoi les Palestiniens se porteraient-ils volontaires ?
Si l’ Etat d’Israël est un Etat d’apartheid, cela est vrai de la partie occupée de la Palestine de 1948 ; en Afrique du Sud, il n’y a pas eu d’expulsion, pas de question de Réfugiés.
Je me demande pourquoi ces écrivains et ctivists palestiniens ne s’opposeraient pas à Noam Chomsky lorsqu’il refuse clairement toute solution par Un seul Etat, au motif que cela ferait du mal aux Juifs !
L’Holocauste a été ctivis sur une brève période, intensive, mais notre Holocauste s’étend sur une période longue, qui se prolonge.
Enfin un dernier commentaire sur les ctivistsns des écrivains et ctivists palestiniens : que peut-on trouver de faux lorsque Atzmon qualifie le sionisme comme la version juive du nazisme ?
ADEL SAMARA dans le Kana’an Bulletin, 4 février 13